Nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2020 !

L’association a terminé l’année avec une session d’éveil à la vigilance, de quoi démarrer l’année sereinement.

« Tout d’abord merci à tous pour votre implication et votre dynamisme durant cette séance.Afin de prolonger la réflexion je vous propose un ouvrage qui m’a aussi servi à construire ce cours: […]  Guide du kid – Robert Paturel, Pascal Bitot-Panelli »
Alain


Retrouvez votre session de formation Aïki Shiatsu Ho un dimanche par mois en 2020. Pour plus d’informations : contact@gushen.fr

Vous pouvez aussi nous rejoindre pour les stages de Systema le dimanche. Pour toutes informations contactez : martin@gushen.fr


Sinon vos cours habituels vous attendent http://gushen.fr/cours.


A très bientôt,


Très bonne année 2019 !

Retour sur les événements de l’année en photos de groupe :

Juste avant d’entrée en 2018: Stage GuShen Budo ® Core

Petit groupe du début d’année chez les enfants

Stage d’été dans le Médoc dans le dojo maison d’un ancien de GuShen

Super groupe de Shiatsu pour cette année : GuShen Budo ® Aïki Shiatsu Ho

Séminaire et passage de grade Hapkido en décembre 2018.
Félicitation à Benoit pour l’obtention de son 1er DAN.

Stage GuShen Budo ® Core

Premier Outdoor dojo de l’année (scolaire) sur la thématique du couteau, novembre 2018

Photo officielle des instructeurs GuShen Budo ®
Le président de l’association a réussi à nous faire bien rire 😀
Les autres sont beaucoup plus sérieuses !

Une belle photo pour clôturer cette année 2019 !

Rendez-vous en 2019 pour de nouveaux événements !


Dojo d’hiver : outdoor 3-4 novembre

Le GuShen Budo® Outdoor Dojo d’hiver de la saison 2018-2019 s’est déroulé le 03/11 et 04/11. Animé par Roland et Martin, la thématique fut le travail avec couteau dans une démarche Aïki et ce au travers du TOLPAR et du SYSTEMA : prise de contact avec uke par les déplacements et utilisation des feintes et esquives,  ce dans le respect de son intégrité.

Le temps fut froid, sec et dégagé le premier jour, avec un ressenti autour de 4°C, et une nuit passée sous des températures négatives.  Et une deuxième journée bien venteuse. Ce furent des conditions plutôt favorables comparées à celles du stage d’hiver de 2017, pluvieux et froid tout le long.

A l’arrivée, la priorité fut d’installer le campement : prise de connaissance des lieux pour les nouveaux arrivants, démarrage du foyer pour se réchauffer et chauffer les aliments, mise en place d’un dojo protégé en prévision des avaries.  Plus tard dans la journée, lors des activités de campement, chacun s’est affairé à installer son couchage au plus tôt, ce pour anticiper une nuit qui allait tomber plus rapidement que prévu.


Après la revue des couteaux – réels et répliques –  amenés par chacun par la prise de connaissance de leurs caractéristiques physiques, leurs usages, leurs limites et les points d’attention.  Des tests d’impact sur tronc ont été menés pour vérifier différentes prises de couteau. Chacun a ainsi pu éprouver ses connaissances de tenue de couteau et celle préconisée par le TOLPAR.
Une connaissance de l’arme utilisée, ici le couteau, étant un prérequis avant tout travail pour assurer sa propre sécurité et celle de ses partenaires.

Matériel du jour

La journée s’est poursuivie sur la base d’exercice seul ou avec partenaire,  pour revoir et éprouver  les principes de sécurité et de stratégie d’une pratique d’escrime au couteau : structuration et mobilité du corps, distances de travail, ciblage, utilisation de différents coups et leurs directions, stratégie d’attaque et de feintes. Finalisée par des combats libres en rotation de partenaire. Le dernier atelier de la journée fut un focus sur le travail de bâton Défense contre couteau.

La session de nuit s’est articulée sur un travail armé et à mains nues, en perception sous une lumière naturelle. La perte d’un sens, le visuel en l’occurrence,  est compensée par un travail en fluidité et en souplesse. Dans ce sens, après la prise contact, garder le contact (mains collantes), rester fluide dans ses déplacements et respirer évitent la crispation et la montée en stress.

Elle s’est achevée par un retour au calme par le qi gong Ba Duan Jin (8 pièces de brocart), suivi de  l’observation du ciel étoilé, le tout sous le regard de Mars.

La deuxième journée débuta par une remise en circulation du ki  et corps: qi gong Shibashi (18 mouvements), méditations intercalées par une marche SYSTEMA.
L’atelier de la matinée porta sur l’utilisation des feintes, la transition vers le désarmement avec l’utilisation du couteau comme support de déséquilibre.

Le stage s’acheva par un atelier SYSTEMA  sur l’utilisation du corps pour la prise de contact et le contrôle d’uke, les déplacements qui suivent l’amenant naturellement au déséquilibre. Le travail commença à mains nues, puis avec le couteau comme support de travail.

Les deux jours de stage nous ont permis remettre en contexte et éprouver la pratique du couteau dans un milieu extérieur. La réalité du terrain mettant à l’épreuve le physique et le mental: déplacements plus heurtés (relief du terrain), gestion des ressources (fatigue, conditions météorologiques).  Le choix des armes utilisées s’est confirmé, alors qu’elles n’ont pas été épargnées par les conditions hivernales.
A noter que les méthodes utilisées sont les bases pour une connaissance du corps et de l’esprit du couteau. GuShen Budo® les encadre et oriente le travail vers une démarche Aïki: des déplacements fluides et précis (Tai Sabaki) qui conditionnent  l’entrée en contact (Irimi), utilisation du souffle (Kokyu) pour amener le déséquilibre, avec ou sans le couteau en support.

Ces moments restent privilégiés. Les anciens guident et accompagnent les nouveaux arrivants, le feu symbolisant la continuité de la transmission. L’expérience ainsi accumulée sera mise à bénéfice et partagée, sans aucun doute,  dans la logique de pratiques intégrées de GuShen Budo®.